Les émissaires légaux qui cherchent à définir, appliquer et étendre le droit pour les générations futures.
Alexandra Aragão
> Indicateurs juridiques
https://apps.uc.pt/mypage/faculty/aaragao/pt/publicacoes_internacionais
Professeure à la Faculté de Droit de l’Université de Coimbra (Portugal) elle est chercheur à l’Institut juridique (FDUC), membre d’observatoires et réseaux européens de recherche sur le droit de l’environnement et coordinatrice du Réseau ibéro-américain JUST SIDE, sur la justice territoriale. Publications récentes :
– “Environmental Standards in the Portuguese Constitution”, Environmental Rights. The Development of Standards, Stephen Turner (org.) Cambridge University Press, 2019, p.247-264.
– “When feelings become scientific facts. Valuing cultural ecosystem services and taking them into account in public decision making”, Managing Facts and Feelings in Environmental Governance, Edward Elgar, 2019, p.53-80.
– “Los critèrios ambiantales de valoración y adjudicación en la contratación pública. Punto de la situación y desarrollos futuros”, Las cláusulas ambientales en la contratación pública, Roberto Galán Vioque (dir), U Sevilla, 2019 p.163-178.
– “Symbioses disciplinaires au tour du Droit, en faveur de la biodiversité”, Hommes-Milieux, Adélie Pomade (org.), PUR Rennes, 2018, p. 113-126.
Christophe Bastin
>Indicateurs juridiques
Ingénieur, Président fondateur de SIC Nouvelle-Aquitaine, société d’Ingénierie et de conseil
Étudiant en 1986, développe les activités Robotique et Intelligence Artificielle dans l’entreprise familiale.
Débute en 1989 dans l’industrie aéronautique et spatiale, sur le management qualité de programmes stratégiques militaires et d’aviation civile.
Fonde en 1994 la société HORUS pour accompagner les entreprises dans les projets d’externalisation des services industrielles de donneurs d’ordre.
Devient en 2000 consultant en innovation, notamment dans le secteur des NTIC, au sein d’un grand cabinet.
Puis en 2006 chef de projet extranet et de développement de logiciel en ligne dans une agence web.
Cesse toute activité professionnelle suite à un accident en 2010. Se consacre au monde associatif culturel et préside en 2015 d’une association d’insertion par l’activité économique. S’engage dans la vie politique locale.
En 2017, crée SIC Nouvelle-Aquitaine. En août 2017, se joint au Professeur Michel PRIEUR pour développer la mesure de l’effectivité du droit de l’environnement sur le plan mathématique. Participe à différentes présentations du sujet en France et à l’étranger.
Publication : co-auteur du livre “Mesurer l’effectivité du droit de l’environnement – Des indicateurs juridiques aux services du développement durable”.
Paul Baumann
Paul Baumann est Docteur en Droit public qualifié aux fonctions de Maître de conférences. Il est l’auteur d’une thèse consacrée à la protection du droit à un environnement sain par la Convention européenne des droits de l’homme (2e prix de thèse de la Société Française pour le Droit de l’environnement et 1er prix du Groupement de Recherche sur les Institutions et le Droit de l’Aménagement, de l’Urbanisme et de l’Habitat, à paraître à la LGDJ en janvier 2021)
Julien Bétaille
> Indicateurs juridiques
Julien Bétaille est Maître de conférences en droit public à l’Université Toulouse 1 Capitole (France).
Il a entrepris son doctorat à l’Université de Limoges sous la direction du Pr. Michel Prieur. Sa thèse a été consacrée aux conditions juridiques de l’effectivité de la norme en droit public interne, notamment en droit de l’environnement (2012). En 2013, il a été recruté à l’Université de Toulouse en tant que Maître de conférences.
Les recherches de Julien Bétaille portent sur les dimensions théoriques du droit de l’environnement (Effectivité, Sanctions, Interprétation, etc.). Ses domaines de recherche sont notamment la démocratie environnementale, l’accès à la justice, le constitutionnalisme environnemental, les droits de la nature, la biodiversité et les grands prédateurs (ours, loup, lynx). Il est également impliqué dans la méthodologie juridique, les recherches interdisciplinaires et l’approche critique du droit de l’environnement.
Julien a écrit ou édité cinq livres et de nombreux articles. Il est également le co-directeur du Master Droit de l’environnement de l’Université Toulouse 1 Capitole.
Bénédicte Bévière-Boyer
> Philosophie et bioéthique
Bénédicte Bévière-Boyer est Maître de conférences-HDR en droit privé à l’Université de Paris 8 et rattachée au Centre de recherches juridiques de Paris 8. Ses travaux de recherches portent principalement dans le domaine du droit de la bioéthique, de l’éthique et de numérique. Elle a dirigé 8 ouvrages collectifs, écrit plus de 70 articles et 80 chroniques d’actualités. Elle intervient sur des thématiques variées telles que sur la recherche, l’innovation, le numérique, les données de santé, l’IA et les systèmes de santé, les principes fondamentaux protecteurs de la personne, le principe de garantie humaine, la relation de soins, la médecine personnalisée, la vulnérabilité, les dons d’organes, la recherche sur l’embryon, la génétique, criprCas9, l’assistance médicale à la procréation, le diagnostic préimplantatoire, le transhumanisme, etc.
Ayant pour prédilection les recherches pluri et interdisciplinaires, elle organise régulièrement des colloques sur des thématiques d’actualité en rapport avec le droit de la santé, le numérique, la personne (Médecine personnalisée, Big Data, Humain en transformation – transhumanisme, Vieillissement, souveraineté numérique, responsabilité numérique), en collaboration avec des Universités chinoises. Elle organise actuellement un cycle de conférences à la Cour de cassation sur « Numérique, Droit et société » 2020-2022 : https://www.courdecassation.fr/venements_23/colloques_4/colloques_venir_52/rique_droit_mr578.html
Elle dirige le M1 Droit de la santé. Ses cours sont axés sur le droit de la santé: droits des patients, droit de la recherche et droit du numérique en santé. Elle enseigne aussi l’éthique dans le domaine des assurances, ainsi que la méthodologie du mémoire. Elle a enseigné dans les différentes années du cursus universitaire français (LMD) essentiellement en droit privé général et en droit des affaires.
Mail: benedictebeviere@hotmail.com
Linkedin :https://www.linkedin.com/in/b%C3%A9n%C3%A9dicte-beviere-boyer-8868b519/
Twitter: https://twitter.com/beviereboyer
Marie Bonnin
> Indicateurs juridiques
Directrice de recherche à l’Institut de Recherche pour le développement (IRD)
Marie Bonnin est chercheur en droit de l’environnement marin à l’IRD. Elle s’intéresse à la protection de l’environnement marin par le droit. En poste à l’Institut Universitaire Européen de la Mer (IUEM), elle a de nombreuses interactions avec des chercheurs en sciences naturelles et physiques.
Après avoir travaillé sur la traduction juridique des recherches menées en écologie marine, elle s’intéresse désormais à l’applicabilité et l’effectivité des règles de droit protectrices de l’environnement.
D’un point de vue géographique, elle a plus spécifiquement travaillé sur le droit de l’environnement marin en Afrique de l’Ouest, en collaboration avec des universités et instituts de recherche du Sénégal, de Mauritanie et du Cap-Vert. Depuis quelques années, elle a étendu ses activités sur l’Atlantique tropical.
Depuis 2017, elle est la coordinatrice principale d’un projet de recherche européen : le projet PADDLE « Planifier dans un monde liquide ». Les 100 chercheurs de 18 institutions différentes de ce projet s’interessent aux opportunités et limites de la planification spatiale marine en Atlantique tropical.
Marie-Pierre Camproux Duffrene
Marie-Pierre Camproux Duffrene, Professeure des universités en droit privé à la Faculté de Droit de l’Université de Strasbourg, spécialiste en droit civil de l’environnement, responsable du master Droit de l’environnement, des territoires et des risques, Administratrice de la Société Française pour le Droit de l’Environnement et coresponsable de l’axe “Environnement, santé, sciences et société” du laboratoire SAGE, UMR 7363 CNRS-université de Strasbourg
Amandine Cayol
> Philosophie et bioéthique
Spécialisée en droit des contrats (cf. Le droit des contrats en tableaux, Ellipses, nov. 2017), droit de la responsabilité civile (cf. Le droit de la responsabilité civile en tableaux, coécrit avec R. Bigot, à paraître en 2021), droit des assurances (cf. Le droit des assurances en tableaux, Ellipses, oct. 2020, codirigé avec R. Bigot) et droit des biens (cf. Le droit des biens en tableaux, Ellipses, juil. 2019), Amandine Cayol axe désormais principalement ses recherches autour de la question du statut juridique du corps humain.
Elle s’intéresse à ce titre aux contrats portant sur le corps humain (contrat médical, convention de gestation pour autrui, etc.), mais aussi à l’émergence d’un corps de règles propres au dommage corporel en droit de la responsabilité civile, au statut juridique de l’être humain avant la naissance et après la mort, et à la question d’une possible reconnaissance d’un droit de propriété de la personne sur son propre corps (avec, notamment, l’organisation à Caen en 2016 d’un colloque sur “Le corps humain saisi par le droit, entre liberté et propriété” avec Aurore Catherine, Cahiers de la recherche sur les droits fondamentaux, PUC, n°15, 2017).
Ses travaux l’ont amenée à s’intéresser au transhumanisme. Elle fait ainsi partie de l’atelier sur “L’homme en transformation” du GDR NoST et porte avec Emilie Gaillard, depuis le 1er mars 2019, un projet de recherche “Transhumanisme(s) et droit(s)” cofinancé par le GIP Mission de recherche Droit et Justice (direction d’une équipe de 14 chercheurs en droit, sociologie et philosophie). Ses travaux portent également sur la e-santé: elle dirige notamment depuis novembre 2020 un projet de recherche pluridisciplinaire sur “les enjeux du développement de la télémédecine en Normandie”, financé à 100% par des fonds FEDET sur 24 mois (encadrement d’une équipe de 25 spécialistes en droit, éthique, sociologie, philosophie, psychologie, géographie et sciences de gestion).
Guillaume Chapron
>Indicateurs juridiques
Guillaume Chapron est Maître de conférences à l’Université Suédoise des Sciences Agricoles. Ses recherches sont interdisciplinaires et portent sur les problèmes environnementaux contemporains tels que la conservation de la biodiversité, en particulier les grands prédateurs. Initialement formé en tant que statisticien avec une prédilection particulière pour l’inférence bayésienne, ses travaux se concentrent sur divers sujets tels que la modélisation des systèmes écologiques, le droit et la politique, l’éthique et la psychologie sociale. Il a publié dans Nature, Science, et les Proceedings of the National Academy of Sciences of the US. Il est diplômé de Institut des Hautes Études de la Défense Nationale (en intelligence stratégique et économique), de l’Université de Londres (en sciences politiques), de l’Université Pierre & Marie Curie (en écologie) et de l’École Nationale Vétérinaire d’Alfort.
Leïla Chikhaoui-Mahdaoui
>Indicateurs juridiques
Professeure en droit public, enseigne depuis 1990 et dirige le mastère de recherche en droit de l’environnement à la Faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de Tunis.
Ses recherches, menées parallèlement à sa carrière universitaire, lui ont permis de publier divers travaux, dont une étude sur « L’environnement et sa protection par le droit » (1998), une approche financière des questions environnementales intitulée « L’environnement, aspects financiers » (1999) et un « Manuel de comptabilité publique », co-rédigé avec le professeur Néjib BELAÏD (2012).
En tant que juriste senior, Leïla CHIKHAOUI-MAHDAOUI a été consultée lors de la phase finale de rédaction de la Constitution du 27.1.2014 et fait partie de 2014 à ce jour de l’Instance provisoire de contrôle de la constitutionnalité des projets de loi (IPCCPL), qui exerce le contrôle constitutionnel a priori, jusqu’à la désignation des 12 membres de la future Cour constitutionnelle tunisienne.
Elle fait partie de l’équipe de la Chaire Normandie pour la Paix dans le cadre du projet INDIJEN et supervise à ce titre les travaux relatifs aux indicateurs juridiques du droit de l’environnement en Tunisie.
Fernanda De Salles Cavedon-Capdeville
> Indicateurs juridiques
Docteur en Droit de l’Environnement par l’Université de Alicante (Espagne). Séjour postdoctoral à l’Université de Limoges (France / Fondation Maison des Sciences de l’Homme – FMSH) et à l’Université Fédérale de Santa Catarina – UFSC (Brésil / Postdoctorat sénior du CNPq). Chercheur du Programme National de Post Doctorat de la CAPES (UFSC – Brésil, 2019-2020). Membre du Groupe de Recherche « Droit de l’Environnement et Écologie Politique dans la Société de Risque » GPDA/UFSC – CNPq. Membre / chercheur du Centre International de Droit Comparé de l’Environnement – CIDCE, et du Réseau Sud-Américain pour les Migrations Environnementales – RESAMA. Participation dans des projets internationaux de recherche tels que : Les Catastrophes et les Droits de l’Homme (CADHOM/ANR), JUST-Side – Justice, Durabilité et Territoire, Observatoire Latino-Américain sur la Mobilité Humaine, le Changement Climatique et les Catastrophes – MOVE-LAM (RESAMA/UPEACE/UFSC). Domaines de recherche: les indicateurs juridiques, l’écologisation des Droits de l’Homme, le changement climatique et le contentieux climatique dans le Sud Global, le droit des catastrophes, les migrations environnementales et climatiques.
https://www.linkedin.com/in/fernanda-de-salles-cavedon-capdeville-b5/
Cristiane Derani
> Indicateurs juridiques
Vice-recteur d’Études Supérieures à l’Université Fédérale de Santa Catarina (UFSC, Brésil). Fellow du Centre pour la Gouvernance de l’Environnement, de l’Énergie et des Ressources Naturelles (C-EENRG), Université de Cambridge. Professeur de Droit International, Droit Économique International, Droit International de l’Environnement à Université Fédérale de Santa Catarina (depuis 2010). Membre du Cambridge Global Food Security, Université de Cambridge. Membre du groupe d’experts du Programme des Nations Unies “Harmonie avec la Nature. Membre du Comité Directeur de l’Association pour le Droit Écologique et de la Gouvernance. Membre de la Société Internationale pour l’Économie Écologique. Membre de la Chaire Jean Monet CCJ / UFSC. Contact: cristiane.derani@ufsc.br ; cd599@cam.ac.uk
Olivier De Schutter
Olivier De Schutter est professeur à l’université catholique de Louvain et à SciencesPo. Il a enseigné par le passé à l’Université de Columbia, à l’UC Berkeley et à l’Université de Yale. Spécialiste des droits économiques et sociaux et de la mondialisation économique, il a été le rapporteur spécial des Nations unies sur le droit à l’alimentation entre 2008 et 2014 et est depuis 2015 membre du Comité des droits économiques, sociaux et culturels des Nations unies. Ses récents travaux portent sur les liens entre la justice sociale et la transition écologique.
Nicolas Escach
>Good stories
Docteur et agrégé de géographie, Nicolas Escach a étudié à l’École normale supérieure de Lyon. Maître de conférences, il dirige actuellement le Campus de Caen de Sciences Po Rennes dédié aux transitions, au dialogue territorial et au développement durable. Il y a également fondé un pôle Europe du Nord et un master en alternance intitulé « Stratégies innovantes des territoires urbains : anticiper les transitions » (In-SITU).
Spécialiste de l’espace baltique, il est l’auteur de nombreux articles et ouvrages consacrés aux villes riveraines et à leurs habitants (dont Les Danois, 2017) et intervient régulièrement dans la presse écrite (Libération, Le Monde diplomatique) ou à la radio (France culture, Radio classique). Il a enseigné les stratégies urbaines durables dans plusieurs universités et grandes écoles françaises (à Lyon, Versailles Saint-Quentin, Paris, Chartres) et étrangères (à Oslo, Riga, Nuuk, Irkoutsk) et a parallèlement travaillé comme conseiller et chargé de mission pour l’ancienne DATAR, le ministère de l’Agriculture, la région Rhône-Alpes. Il a également été assistant à l’Ambassade de France à Berlin et au centre Marc Bloch (2010).
Avec des acteurs normands impliqués dans les relations franco-nordiques, il a créé il y a deux ans Confluences nordiques, une association qui promeut l’élaboration d’un agenda nordique tout au long de l’année à Caen et la construction d’objets totem susceptibles d’asseoir le rôle de la ville comme relais vers le Nord et de diffuser les pratiques et loisirs scandinaves dans l’ensemble des quartiers. Sa passion pour le Danemark l’a conduit à être membre du conseil d’administration de France-Danemark et co-rédacteur en chef de la revue Nordiques (avec Yohann Aucante et Harri Veivo).
Au sein de la chaire Normandie pour la Paix, il est chargé de collecter des portraits de personnalités inspirantes engagées dans le suivi des objectifs du développement durable (ODD).
Rose-Liza Eisma-Osorio
Rose-Liza Eisma-Osorio est professeur à l’Université de Cebu – École de droit, où elle enseigne le droit de l’environnement et des ressources naturelles, le droit de la propriété et le droit administratif. Elle est actuellement présidente du conseil d’administration de l’Académie de droit de l’environnement de l’UICN. Elle est également membre du comité directeur de la Commission mondiale du droit de l’environnement (World Commission on Environmental Law – WCEL) et de l’Alliance mondiale pour le droit de l’environnement (Environmental Law Alliance Worldwide – ELAW). Elle est l’administratrice du Philippine Earth Justice Center (PEJC), Inc.
Mauro Figueiredo
> Indicateurs juridiques
Mauro Figueiredo est doctorant à l’Université de Newcastle en Australie. Consultant en développement durable et en droit et politique écologiques. Membre d’ELAW – Environmental Law Alliance World Wide et de la Commission mondiale de l’UICN sur le droit de l’environnement. Directeur de l’Institut APRENDER Ecologia. Co-auteur du Brazilian Future Ocean Panel. Ancien représentant des ONGs du sud du Brésil au Conseil National de l’Environnement (CONAMA) et représentant également les organisations nationales de la société civile au sein du Groupe pour la gestion côtière de la Commission interministérielle des Ressources Océaniques du Brésil. Il a travaillé comme consultant pour des ONGs nationales et internationales. Il fait partie du groupe de recherche Droit de l’Environnement et Écologie Politique dans la Société du Risque (GPDA/UFSC-CNPq). Il a de l’expérience dans l’enseignement du droit de l’environnement et se consacre depuis vingt ans au droit de l’environnement d’intérêt public, principalement dans les domaines suivants: aires protégées; gestion côtière; législation forestière et halieutique; science, technologie et innovation pour la durabilité.
Katrina Fischer Kuh
Katrina Fischer Kuh est Professeur titulaire de droit de l’environnement à la faculté de droit Elisabeth Haub à l’Université de Pace. Elle y enseigne le droit administratif, le droit de l’environnement, le droit du changement climatique et le droit international de l’environnement. Sa chaire porte sur le changement climatique, la durabilité et les défis environnementaux de deuxième génération. Elle est co-auteur d’un article intitulé “La loi d’adaptation au changement climatique : États-Unis et aspects internationaux”.
Avant d’entrer dans le monde universitaire, le professeur Kuh a travaillé dans des groupes de pratique environnementale et de contentieux auprès cabinet new-yorkais Arnold & Porter LLP. Elle a été conseiller sur la politique des ressources naturelles au Sénat des États-Unis. Elle est diplômée de l’université de Yale. Elle a servi en tant que conseiller juridique auprès du juge Charles S. Haight du tribunal de district du district sud de New York et du juge Diana Gribbon Motz de la Cour d’appel des États-Unis pour le quatrième circuit.
David Forman
Directeur du Centre de droit de l’environnement, William S. Richardson School of Law, Université de Hawai’i à Mānoa. Il a été membre du Comité hôte / Comité de programme pour le Congrès mondial de la conservation de la nature pour l’Union pour la conservation de la nature en 2016. Il a également été le principal organisateur d’un pseudo-tribunal unique et collaboratif, qui a été appelé Intergenerational Climate Justice devant la Cour internationale de Justice (voir http://blog.hawaii.edu/elp/icj4icj-information/), qui a été renommé Tony Oposa Intergenerational Moot Court.
Émilie Gaillard
>Indicateurs juridiques Justice transitionnelle
Émilie Gaillard est Maître de conférences en droit privé (Sciences Po rennes) et codirectrice du pôle Risques de la MRSH. Elle a soutenu en 2008 sa thèse intitulée Générations futures et droit privé. Vers un droit des générations futures (éd. LDGJ, 2011, 673 p.). Cet ouvrage a été primé par l’Académie des Sciences Morales et Politiques en 2010
Son travail éclaire l’émergence d’un nouveau paradigme juridique qui renouvelle les trames juridiques et initie également de nouvelles logiques juridiques. Elle travaille pour la reconnaissance d’un nouvel humanisme qui respecte tant l’humanité à travers l’espace et le temps que l’ensemble des espèces et les conditions de vie. Ses écrits portent principalement en philosophie et théorie générale du droit, Droit international des droits de l’homme et de l’environnement, droit constitutionnel et en Biodroit. Elle a participé à la rédaction d’une Déclaration Universelle des Droits de l’Humanité sous la direction de Corinne Lepage, à la demande du Président de la République française (2015) .
Luis-Miguel Gutiérrez R.
> Justice transitionnelle
Luis-Miguel Gutiérrez R. est un avocat franco-colombien et Docteur en Droit Public de l’Université de Toulouse. Il travaille actuellement comme Professeur chercheur à l’Université de Lille. Sa thèse de doctorat porte sur la relation entre la justice transitionnelle et la constitution des différents États selon une approche de droit constitutionnel comparé. Il est co-président de la Commission de la Justice Transitionnelle de l’Association des Juristes franco-colombiens. Ses recherches portent sur la justice transitionnelle, le système interaméricain des droits de l’homme, la démocratie environnementale et l’interaction des systèmes juridiques internationaux et nationaux. Il fait actuellement partie de l’équipe de recherche de la ligne “Paix, justice transitionnelle et enjeux environnementaux”.
Parvez Hassan
B.A. (Punjab), L.L.B. (Punjab), LL.M (Yale), S.J.D. (Harvard) ; Avocat Principal, Cour Suprême du Pakistan et Associé Principal, Hassan & Hassan (avocats), Lahore, Pakistan ; Président Émérite, Commission Mondiale du Droit de l’Environnement de l’UICN ; Président de l’Association du Droit de l’Environnement du Pakistan ; Membre Honoraire, Union Internationale pour la Conservation de la Nature et des Ressources Naturelles (UICN) ; Membre du Conseil de Rédaction : 1) Journal of Human Rights and the Environment (Revue de Droits de l’Homme et de l’Environnement), 2) Asia Pacific Journal of Environmental Law (Revue de Droit de l’Environnement de l’Asie-Pacifique), et 3) Chinese Journal of Environmental Law (Revue chinoise de Droit de l’Environnement).
Catherine Iorns Magallanes
Catherine Iorns Magallanes est professeur de droit de l’environnement à l’université Victoria de Wellington en Nouvelle-Zélande. Catherine est également conseillère académique auprès du Conseil néo-zélandais de l’enseignement juridique, membre de la Commission mondiale du droit de l’environnement de l’UICN, membre du Comité de l’Association de droit international sur la mise en œuvre des droits des peuples autochtones, et candidate au poste de conseiller régional pour l’Océanie au sein du Conseil de l’UICN.
Irina Krasnova
Irina Krasnova, responsable du département de droit de l’environnement et de l’aménagement du territoire de l’Université d’État russe de la justice, docteur en sciences juridiques (1997), professeur (2003), LL.M en droit de l’environnement, Pace University School of Law, New York, États-Unis (1995). Participant à des projets internationaux liés à l’environnement (2001-2007) dans le cadre de l’UE, du PNUE, du PNUD, responsable des affaires environnementales au sein du bureau régional du PNUE pour l’Europe (1999), plus de 150 publications dont une trentaine dans des sources internationales, membre de la Commission du droit de l’environnement de l’UICN
Peter Lawrence
Le Dr Peter Lawrence est maître de conférences à la faculté de droit de l’université de Tasmanie, en Australie. Peter a beaucoup écrit dans le domaine du droit international de l’environnement et est l’auteur de Justice for Future Generations, Climate Change and International Law (2014). Il contribue également au prochain Oxford Handbook on International Environmental Law. Ces dernières années, Peter a entrepris un travail multidisciplinaire avec des philosophes, dans le but d’injecter des concepts philosophiques relatifs à la représentation des générations futures dans le discours juridique, notamment en ce qui concerne i) les litiges climatiques, et ii) les institutions nationales et internationales pour les générations futures.
Catherine Le bris
Catherine Le Bris est chercheuse au CNRS (Centre national de la recherche scientifique, France). Spécialiste du droit international, elle exerce ses fonctions au sein de l’Institut des sciences juridique et philosophique de la Sorbonne de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Ses travaux portent sur les droits humains, l’environnement et la construction juridique des valeurs communes. Auteur d’un ouvrage intitulé L’humanité saisie par le droit international public, elle s’intéresse tout particulièrement à l’émergence de nouveaux droits collectifs : les droits de l’humanité. En parallèle, ses recherches portent aussi sur la dimension locale des droits de l’homme ; elle a notamment dirigé les trois ouvrages Les droits de l’homme à l’épreuve du local.
Au titre d’experte, elle a été membre de l’équipe de rédaction du projet de Déclaration universelle des droits de l’humanité de 2015, rédigée à la demande du Président de la République François Hollande, sous la direction de l’ancienne ministre de l’Environnement Corinne Lepage. Elle a également été auditionnée en 2020 par l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe sur un projet de convention consacré à un « droit à un environnement sain ».
James May
> Good stories
James R. May est Professeur Distingué de Droit, Fondateur du Global Environmental Rights Institute, et co-fondateur du Dignity Rights Project et de l’Environmental Rights Institute à la Widener University Delaware Law School, où il a occupé le poste de H. Albert Young Fellow en droit constitutionnel. À la Widener University, il a fait partie de l’Équipe de Direction du Président, et a été le premier Directeur du Développement Durable, coprésident du Conseil de Développement Durable de l’Université, Professeur Adjoint d’Ingénierie de troisième cycle et membre du comité d’intronisation Phi Kappa Phi.
James R. May est Représentante Spéciale pour les Droits de l’Environnement et de la Nature au Conseil International du Droit de l’Environnement, au Réseau Mondial de Lutte contre la Pandémie, à la Commission Mondiale du Droit de l’Environnement et à la Chaire de Normandie pour la Paix. Il est membre de l’American College of Environmental Lawyers et de l’Environmental Inn of Court de la vallée du Delaware. Il a reçu des prix du Sierra Club, de l’American Canoe Association et de la Pace University, entre autres. Avant de devenir avocat, il a été ingénieur en sécurité et défense nationales.
Agnès Michelot
Agnès Michelot est Maître de conférences de droit public à la Faculté de droit et de sciences politiques et de gestion de l’Université de La Rochelle (France), Directrice du Centre d’Etudes Juridiques et Politiques est spécialisée en droit international de l’environnement. Depuis 2013, elle préside la Société Française pour le Droit de l’Environnement. Personnalité associée au Conseil Economique Social et Environnemental, elle a présenté un rapport avec Jean Jouzel sur « La justice climatique : enjeux et perspectives pour la France ». Elle est l’auteure d’une cinquantaine de publications en droit de l’environnement.
Elle a également été associée spéciale auprès du programme de formation au droit de l’environnement de l’Institut des Nations unies pour la formation et la recherche (UNITAR à Genève, Suisse), consultante pour le Programme l’Homme et la Biosphère de l’UNESCO et pour des programmes de gestion intégrée des écosystèmes en Afrique de l’ouest (ECOPAS et AGIR, financement du Fonds Européen de développement) de l’Union européenne. Elle est membre de la Commission du droit de l’environnement de l’Union mondiale pour la nature (UICN, Gland, Suisse).
Ses domaines de recherche : droit international et droit comparé de l’environnement, justice environnementale, droit de la biodiversité, risques naturels en zones côtières, réfugiés écologiques.
José Rubens Morato Leite
> Indicateurs juridiques
Professeur de droit à l’Université Fédérale de Santa Catarina (UFSC, Brésil). Recherche post-doctorale à l’Université d’Alicante, Espagne 2013/4; Recherche post-doctorale au Centre de Droit de l’Environnement, Université Macquarie (Sydney – Australie 2005/6). Doctorat en Droit de l’Environnement à la UFSC. Ancien président de l’Institut “O Direito por um Planeta Verde”. Coordinateur du groupe de recherche CNPq “Droit de l’Environnement et Écologie Politique dans la Société du Risque”. Prix de chercheur de l’Université Fédérale de Santa Catarina (2011). Membre élu du Conseil d’administration de l’Académie de Droit de l’Environnement de l’UICN (2015 à 2018). Prix de thèse Capes 2019, catégorie directeur, Capes.
Geneviève Motard
Geneviève Motard LL.B. (2000, Université de Montréal), LL.M. (2008, Université Laval), LL.D. (2013, Université Laval, Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales) est professeure agrégée à la Faculté de droit de l’Université Laval. Elle y enseigne, depuis 2010, le droit constitutionnel et les droits des peuples autochtones. Ses recherches portent sur les droits politiques et territoriaux des peuples autochtones, principalement dans le contexte québécois et canadien. En outre, elle s’intéresse au pluralisme juridique, à la coexistence des ordres juridiques étatiques et autochtones et aux rapports entre droit et négociation. Elle est membre du Groupe de recherche sur les sociétés plurinationales (GRSP) et du Centre pour la conservation et le développement alternatifs autochtones (CICADA). À compter de l’été 2020, elle assurera la direction du Centre interuniversitaire d’études et de recherches autochtones (CIÉRA).
Éric Naim-Gesbert
Éric Naim-Gesbert est professeur de droit de l’environnement et de philosophie du droit (université Toulouse 1 Capitole). Ancien expert auprès des Nations unies (Unitar, Environmental Law Programme, 2004-2009), il est directeur scientifique de la Revue Juridique de l’Environnement (depuis 2013). Ses livres et articles disent la vitalité du droit de l’environnement et ses fondements théoriques comme droit général de l’environnement – et l’amour de la nature tel l’enfant émerveillé (Pax natura).
Smita Narula
Smita Narula est Professeur de droit international et co-directrice du Centre mondial d’études juridiques sur l’environnement à la Faculté de droit Elisabeth Haub de l’université Pace (New-York). Elle est l’auteur de dizaines de publications sur les droits de l’homme et l’environnement et a contribué à la formulation de réponses politiques, juridiques et communautaires à toute une série de problèmes de justice sociale dans le monde. Avant de rejoindre la faculté de Haub en 2018, elle était conférencière distinguée et directrice intérimaire du programme des droits de l’homme au Roosevelt House Public Policy Institute du Hunter College. Avant Hunter, elle était professeur associé de droit clinique et directrice de la faculté du Centre pour les droits de l’homme et la justice mondiale à la Faculté de droit de l’Université de New York. De 2008 à 2014, le professeur Narula a été conseillère juridique auprès du rapporteur spécial des Nations unies sur le droit à l’alimentation. Elle a également travaillé à Human Rights Watch et est cofondatrice de l’International Dalit Solidarity Network,-un réseau transnational de défense des droits visant à faire progresser le droit à l’égalité de 260 millions de personnes touchées par la discrimination fondée sur la caste dans le monde.
Damilola S. Olawuyi
Damilola S. Olawuyi is Associate Professor of energy and environmental law at Hamad Bin Khalifa University, Doha, Qatar. A prolific and highly regarded scholar, Professor Olawuyi has practiced and taught energy law in Europe, North America, Asia, Africa and the Middle East. He has served as a visiting professor at Columbia Law School, New York, China University of Political Science and Law and senior visiting research fellow at the Oxford Institute for Energy Studies. In 2019, he was a Herbert Smith Freehills visiting professor at Cambridge University.
Professor Olawuyi holds a doctorate (DPhil) in energy and environmental law from the University of Oxford; a master of laws (LL.M.) from Harvard University; and another LL.M. from the University of Calgary. He has been admitted as Barrister and Solicitor in Alberta, Canada; Ontario, Canada; and Nigeria. Professor Olawuyi is a regular media commentator on all aspects of natural resources, energy and environmental law. Further information about his profile and publications can be found at: www.damilolaolawuyi.com.
Stéphane Pessina
Peuples autochtones
Maître de conférences H.D.R. en droit privé à l’Université de Rouen-Normandie. Enseigne depuis 1998. Partant de questions relatives à la protection des expressions culturelles traditionnelles des peuples autochtones par d’éventuels droits de propriété intellectuelle dont il questionne la pertinence, il a élargi ses recherches aux savoirs traditionnels et aux ressources génétiques associées, puis à diverses autres problématiques qui intéressent les peuples autochtones dans le Monde (Le statut des peuples autochtones. A la croisée des savoirs, Stéphane PESSINA DASSONVILLE (dir.): Karthala, Paris, 2012). Il analyse, à l’aide des outils de la pensée complexe (Edgar Morin) et de la mésologie (Augustin Berque), les mouvements de patrimonialisation/personnification des milieux de vie sur Terre. Ainsi, il réinterroge diverses notions cardinales (personne, chose, patrimoine, propriété, accès, savoir, tradition, culture) et abandonne la logique dualiste qui sépare les êtres humains de la Nature afin de développer une cosmo-vision complexe, à la fois globale, interdépendante, responsable, sobre et solidaire pour nous recosmiser et préserver les droits des générations présentes et futures à vivre en harmonie avec notre Terre-Patrie.
Norma Sueli Padilha
Docteur en droit à l’Université Catholique de São Paulo – PUC / SP. Master en droit des relations sociales à l’Université Catholique de São Paulo – PUC / SP. Recherche post-doctorale en éthique de l’environnement à l’Université d’État de Campinas – UNICAMP. Professeur à l’Université Fédérale de Santa Catarina – UFSC. Directeur du Programme de Doctorat et de Master en Droit – PPGD / UFSC. Professeur collaborateur à l’Université de Fortaleza – UNIFOR. Coordinateur du Groupe de Recherche CNPq «Environnement, Travail et Développement Durable» – GPMETAS. Membre honoraire du Conseil National de la Recherche et d’Études Supérieurs en Droit – CONPEDI. Membre de l’Association des Professeurs de Droit de l’Environnement du Brésil – APRODAB.
Kelly Picard
> Justice transitionnelle
Kelly Picard est Maître de conférences à l’Université Jean Monnet de Saint-Etienne (France). Elle est Docteur en Droit de l’Université Aix-Marseille et a effectué un post-doctorat à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales. Sa thèse porte sur la responsabilité de l’État du fait du préjudice historique, en tant que potentiel dommage constitutionnel. Il s’agit d’une étude interdisciplinaire sur la violence extrême, la justice et la mémoire. Plus généralement, ses recherches portent sur les situations post-conflit, la colonisation, les droits de l’homme et le droit international pénal. En tant que membre de l’Institut Francophone pour la Justice et la Démocratie, elle a été conviée à animer des séminaires en République centrafricaine sur la justice transitionnelle. Elle fait actuellement partie de l’équipe de recherche de la ligne “Paix, justice transitionnelle et enjeux environnementaux”.
Aloïse Quesne
Aloïse Quesne est Maître de conférences en droit privé à l’Université Paris-Saclay, Evry Val d’Essonne, membre du Centre de Recherche Léon Duguit, et chercheuse associée à l’Institut Demolombe de l’Université de Caen Normandie. Lauréate 2021 de la Fondation pour les Sciences Sociales, sous l’égide de la Fondation de France, elle enseigne le droit civil, le droit de la bioéthique ou encore le droit de la santé des personnes vulnérables à des étudiants préparant une Licence ou un Master.
Elle est l’auteur d’une thèse de doctorat intitulée Le contrat portant sur le corps humain. Soutenue le 7 décembre 2018, sa thèse a été honorée du Prix de thèse 2019 de l’Institut Demolombe et est à paraître aux éditions Mare & Martin. Son travail de recherche est principalement axé sur le corps humain, de l’embryon au cadavre, particulièrement sur les normes juridiques et éthiques qui assurent la régulation des sciences et technologies ainsi que sur les mécanismes qui régissent la matière. Elle est en outre membre du groupe de travail « Santé, numérique et intelligence artificielle », au sein du groupe de recherche international et interdisciplinaire « Centre Internet, IA et Société » du CNRS.
Ses travaux de recherches portent également sur le droit de la santé animale, le droit de l’expérimentation animale, le droit des biotechnologies animales et le concept One Health, afin d’analyser les différentes interactions entre la santé humaine, animale et environnementale. Lauréate du Prix de Droit de La Fondation Droit Animal Ethique & Sciences (LFDA), présidée par Louis Schweitzer, ce prix lui a été décerné en 2014 pour son cours magistral de droit de l’expérimentation animale enseigné en Master depuis 2012. Elle est expert au sein de l’organisation internationale « Global Animal Law », membre du comité scientifique de la Société française de Zoosémiotique et membre du comité éditorial de la collection Zoosémiotique aux éditions L’Harmattan. Elle a créé un cours de droit du vivant animal et végétal au sein du Master 2 Droit de la santé et des biotechnologies d’Evry. Elle est également directrice de la Clinique juridique, qu’elle a choisi d’axer sur la thématique One Health. Aloïse Quesne a notamment assuré la direction scientifique d’un colloque international intitulé “La sensibilité animale : approches juridiques et enjeux transdisciplinaires”, lequel s’est déroulé le 23 octobre 2020 à l’Université de Caen Normandie, sous l’égide de la Chaire Normandie pour la paix. Les actes du colloque seront publiés aux éditions Peter Lang.
Marie Rota
Marie ROTA est Maîtresse de conférences en droit public à la Faculté de droit, sciences économiques et gestion de Nancy (UL), chercheure à l’IRENEE (UR-7303) et associée au Centre de Droit Comparé et Internationalisation du droit de l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Spécialisée en droit international et comparé des droits humains, elle a effectué plusieurs longs séjours de recherche en Amérique latine (Brésil, Mexique et Costa-Rica) pour rédiger sa thèse consistant en une analyse comparée des jurisprudences de la Cour européenne et de la Cour interaméricaine des droits de l’homme en matière d’interprétation conventionnelle (éd. LGDJ, 2018, 558 p.). Depuis, elle poursuit ses travaux consacrés à l’interprétation judiciaire des droits et libertés, en droit international et comparé en étendant son champ d’étude à d’autres systèmes (Comité des droits de l’homme des Nations-Unies, Cour de justice de l’Union européenne, Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, Tribunaux d’opinion, etc.). L’interprétation – et donc le droit vu comme langage – est au cœur de ses recherches. Elle porte en parallèle un projet scientifique intitulé Écrire les plantes visant à valoriser le rôle des plantes au travers du procédé de l’écriture (https://lesplantes.sciencesconf.org/). Soucieuse d’inscrire ses travaux dans une démarche interdisciplinaire, elle participe à plusieurs projets collectifs mêlant philosophie, anthropologie, sociologie, psychologie ou encore arts plastiques et littérature. Elle est l’auteure d’une quarantaine d’articles dans des revues scientifiques internationales à comité de lecture et ouvrages collectifs, d’un ouvrage et a (co)dirigé plusieurs autres ouvrages collectifs [référencés sur la plateforme HAL].
José Juste Ruiz
> Indicateurs juridiques
José Juste-Ruiz est professeur de droit international à l’Université de Valence (émérite). Conseiller du gouvernement espagnol sur les conventions sur la protection de l’environnement marin (Convention de Londres sur les immersions 1972, Convention OSPAR 1992, Convention de Barcelone 1976. Expert dans diverses missions pour la FAO et l’Union européenne en République dominicaine, Afrique du Sud, Uruguay, au Brésil et Bolivie. Expert national dans le service juridique de la Commission européenne (1994). Membre du groupe de rédacteurs du Protocole méditerranéen sur la gestion intégrée des zones côtières (2004-2005). Membre de la liste d’arbitres en matière d’environnement de la Cour permanente d’arbitrage de La Haye (2002). Membre du Comité de respect des obligations de la Convention de Barcelone (2012-2019). Parmi les livres publiés: Derecho Internacional del Medio Ambiente, Madrid 1999 et Derecho Internacional Público, con Castillo Daudí, M. y Bou Franch, V., Valencia, 2005 (3e ed. 2017). De nombreux articles dans des révues et des publications spécialisées au Brésil, en Allemagne, Colombie, Espagne, Grèce, Inde, Italie, Pays-Bas, Maroc, Perou, Tunisie…
Camila Segovia Rodríguez
> Indicateurs juridiques
Diplômée en droit à l’Université Fédérale de Santa Catarina (UFSC, Brésil). Master en Droit International, Droit Économique et Commerce Durable en cours, dans le cadre du Programme d’Études Supérieures en Droit de l’UFSC. Chercheur au Centre d’Études Avancées sur l’Environnement et l’Économie en Droit International (EMAE / CNPq). Les sujets de recherche comprennent le Droit International de l’Environnement, notamment la pollution marine et aux déchets plastiques.
Jochen H. Sohnle
Jochen H. Sohnle est Professeur de droit public à l’Université de Lorraine, Faculté de droit de Nancy (France) et responsable du parcours “Collectivités territoriales et ‘Union européenne” du master Études européennes et internationales au Centre européen universitaire de Nancy (CEU Nancy). Ses travaux et enseignements, qui sont dispensés en plusieurs langues (français, anglais, allemand, espagnol), portent sur le droit international, français et comparé de l’environnement, le droit de l’eau, le droit des ressources naturelles et les questions éthiques en relation avec le droit.
Il donne régulièrement des conférences à Sciences-Po Paris, campus de Nancy (programme européen trilingue : Public Authorities: A Cross-Country Comparative Perspective) et à l’Université de Strasbourg, Faculté de droit (Droit comparé des administrations publiques, Droit international public et privé de l’environnement). Jochen a donné des conférences sur le droit international, européen, français et le droit comparé de l’environnement au Canada, aux États-Unis, en Haïti, en Allemagne, en Espagne et en Russie et a été membre du Pace Global Center for Environmental Legal Studies, Pace Law School, New York, États-Unis (janvier-août 2015). En janvier 2015, il a été chercheur invité à la Widener School of Law, Wilmington, Delaware. Actuellement, Jochen est président de la section régionale pour l’Est de la France de la Société française pour le droit de l’environnement et membre de la Commission mondiale du droit de l’environnement de l’UICN. Il siège au Conseil consultatif de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse et au Collègel d’experts de l’Académie de l’eau.
Victor Tafur D.
> Justice transitionnelle
Victor Tafur D. est un avocat de l’Université Javeriana de Bogota. Il est titulaire d’un doctorat et d’un Master en Droit de l’Environnement de l’Université de Pace à New York, et est également Professeur Associé et Directeur du Programme de Diplomatie Environnementale de cette université.
Rebecca Tsosie
Rebecca Tsosie est professeur au James E. Rogers College of Law de l’université de l’Arizon. Le professeur Tsosie, qui est d’origine Yaqui, est co-présidente de la faculté pour le programme de droit et de politique des peuples indigènes à l’université d’Arizona, et elle est largement connue pour son travail dans les domaines du droit indien fédéral et des droits de l’homme des peuples indigènes.
Le professeur Tsosie a publié de nombreux ouvrages sur la souveraineté, l’autodétermination, le pluralisme culturel, la politique environnementale et les droits culturels. Elle enseigne dans les domaines du droit indien fédéral, de la propriété, du droit constitutionnel, de la théorie raciale critique et du droit des ressources culturelles. Le professeur Tsosie est membre de l’association du barreau de l’Arizona et de l’association du barreau de Californie. Le professeur Tsosie est juge à la Cour suprême pour la nation Yavapai de Fort McDowell et juge associé à la Cour d’appel tribale de San Carlos. Elle a obtenu sa licence et son doctorat en droit à l’université de Californie, à Los Angeles.
Luiz Ugeda
> Justice transitionnelle
Avocat et géographe. Docteur en Géographie à l’Université de Brasília (Brésil, 2015) et Doctorat en Droit en cours à l’Université de Coimbra (Portugal). Il est titulaire d’un master en droit (2009) et d’un master en géographie (2010) à l’Université Catholique de São Paulo (PUC / SP). Il est président de “Geodireito, à Brasilia; avocat à Porto Advogados (São Paulo). Président de la Commission Droit et Géographie de l’Association du Barreau Brésilien de l’État de São Paulo (OAB / SP). Chercheur au GOVCOPP – Centre de Recherche en Gouvernance, Compétitivité et Politiques Publiques à l’Université d’Aveiro (Portugal). Il a agi: (i) au sein du gouvernement, en tant que conseiller du ministre au Secrétariat de l’Aviation Civile (SAC / PR, Brasilia) et à l’Agence Nationale Brésilienne de l’Énergie Électrique (ANEEL, Brasilia); (ii) dans les institutions, en tant que directeur des affaires gouvernementales à l’Association des Concessionnaires d’Autoroutes (ABCR, Sao Paulo) et conseiller juridique à l’Association Brésilienne des Concessionnaires d’Énergie Électrique (ABCE, São Paulo); (iii) en cabinet d’avocats, en tant qu’associé du cabinet d’avocats Demarest e Almeida (Brasilia) et chez Ugeda Sanches Advogados (São Paulo et Rio de Janeiro); (iv) dans les entreprises, en tant qu’avocat et spécialiste des questions réglementaires chez Inframérica S.A. (aéroports de Brasília et Natal), AES Eletropaulo (São Paulo) et Light (Rio de Janeiro); et (v) dans les universités, en tant que professeur de droit à l’Université Candido Mendes (Rio de Janeiro).
Larissa Verri Boratti
> Indicateurs juridiques
Avocate et chercheur spécialisé en Droit, Politique et Réglementation de l’Environnement. Doctorat à l’Université College London (Royaume-Uni), d’un Master à l’Université Fédérale de Santa Catarina (UFSC, Brésil) et d’un LL.B. à l’Université Fédérale du Rio Grande do Sul (Brésil). Actuellement chercheuse postdoctorale à l’Université Fédérale de Santa Catarina (UFSC, Brésil) – Programme Print-CAPES. Co-fondatrice de Challenges of Multidisciplinarity in Socio-Environmental Research (CLOSER), et membre du réseau de recherche JUST-Side (Justice and Sustainability in the Territory through Spatial Data Infrastructure). Pratique le contentieux et le conseil juridique au secteur privé pendant plus de dix ans, avec un accent sur la due diligence environnementale et la conformité, l’attribution contractuelle des responsabilités environnementales, les procédures d’autorisations environnementales, et l’aménagement du territoire, pour n’en nommer que quelques-uns.
Christine Voigt
Christina Voigt est une experte renommée en Droit international de l’Environnement et Professeure à l’Université d’Oslo. La Professeure Voigt a publié de nombreux ouvrages sur les questions juridiques liées au changement climatique, au multilatéralisme environnemental et à la durabilité et intervient fréquemment lors d’événements nationaux et internationaux. Elle travaille également comme conseiller juridique auprès du gouvernement norvégien, ainsi qu’auprès de plusieurs organisations internationales et non gouvernementales.
La Professeure Voigt préside le groupe de spécialistes du changement climatique de la Commission Mondiale du Droit de l’Environnement de l’UICN et est membre du groupe de travail de l’UICN sur le changement climatique.
